Philippe Gaillot est né le 26 Mai 1956 à Paris. Il a commencé l’apprentissage du piano dès l’âge de 7 ans au conservatoire, puis la guitare classique, quatre ans plus tard. Très vite ses cheveux commencent à pousser et ses goûts musicaux à évoluer vers d’autres sphères.
Dès l’âge de 15 ans, il part à Montréal, où Il suivra des cours de guitare électrique et d’orgue.
De retour à Paris, il montera ses premières formations musicales, ses idoles
s’appellent à l’époque : Jimi Hendrix, Franck Zappa, Led Zeppelin, Santana,
Crosby Still Nash & Young, Tina Turner, James Brown .... puis Wheather Report.
Philippe est alors très lié à son voisin et ami d’enfance, Dominique Gaumont. Celui-ci, deviendra en 1974, guitariste
de Miles Davis et accueillera comme un frère, son
ami Philippe durant plusieurs mois à son domicile
New-Yorkais. Ce séjour et la proximité du staff
de Miles seront pour Philippe, riches d’expériences
et de rencontres, notamment avec Al Foster.
Philippe Gaillot joue alors à New-York avec des musiciens du Black Artist Group basés à « La Mama Theater » tels
que Joe Bowie, Charles Bobo Shaw et se consacre aussi à l’apprentissage des techniques du son, parfois assistant lors
de sessions à Wilnox Studios (N.Y.)
De retour en France, il partira en 1976 installer dans le Sud son premier studio d’enregistrement où Il enregistrera
notamment le premier album de son groupe “Concept” “Avis de passage”.(Metro JB001 / Media 7)
Fin 1983, il retourne à New-York où Il côtoie de nombreux musiciens tels que Jaco Pastorius, Kenwood Dennard,
Darryl Jones, Mino Cinelu, Don Allias .... A cette époque, il deviendra alors l’élève de deux ex-guitaristes de Miles
Davis : Mike Stern et John Scofield.
De retour en France il tournera beaucoup avec son groupe “Concept” à l’occasion de la sortie d’un deuxième album
paru chez “52°Rue Est”, se produisant notamment
dans de nombreux grands festivals internationaux
comme celui de Nîmes, 1985 en première partie de
Ray Charles.
Philippe Gaillot at Nîmes International Jazz Festival in first part of Ray Charles
En 1988, Philippe Gaillot publie chez «RDC Records» un premier album sous son
nom intitulé “Lady Stroyed” puis quelques années plus tard, un deuxième album
paraîtra : “Between you and me”.
Il fonde alors le “Lady Stroyed Band”, groupe de dix musiciens.
Philippe Gaillot “Lady Stroyed Band” se produira dans toute l’Europe jusqu’à la fin
des années “90” donnant de nombreux concerts sur des scènes prestigieuses.
Sète Jazz Festival 89 Mtp Jazz Festival 89
Durant les années qui vont suivre, la carrière musicale de Philippe Gaillot va s’orienter différemment.
En 1993, alors qu’il dirige la régie son du Festival de St Louis du Sénégal, il découvre Soriba Kouyaté, grand maître
incontesté de la Kora dont il deviendra le producteur mais aussi
l’arrangeur de ses albums parus sur le célèbre label ACT Music.
Avec Linley Marthe (b), Joël Allouche (dr, perc), Paolo Fresu (tp),
Paco Sery (dr), Didier Malherbe (fl), Médéric Collignon (tp),
Philippe Gaillot (guit, synthé, Vx).
Cette période le conduira à tourner avec Soriba Kouyaté dans le monde entier,
et notamment au Brésil invité par Gilberto Gil.
La période qui suivra sera plus orientée à la production et la réalisation d’albums pour divers artistes internationaux
tels que Nora Mirsy (Cuba) où El Hadj N’dyaye (Sénégal) et bien d’autres.
En 2010, le Festival International de Jazz de Nîmes le sollicite pour réaliser une création intitulée : « Dale Chico »
Certains titres issus de ce concert figurent sur son nouvel album paru en Mars 2018 (Label Ilona / L’autre
distribution). Indépendamment des membres de sa formation, de nombreux artistes ont participé à cet ouvrage tels
que Mike Stern, Jacky Terrasson, Stéphane Belmondo, Linley Marthe, Dominique Di Piazza, Patrice Héral, Joël
Allouche, Sega Seck, Olivier Ker Ourio, Irving Acao, Olivier-Roman Garcia …
Puis il monte son nouveau groupe actuel : Philippe Gaillot “Epicurean Colony”
Aujourd’hui, Philippe Gaillot propose sa nouvelle formation. Cette nouvelle page de son parcours répond sans nul
doute à une envie différente d’aborder la musique et si l’on retrouve toujours dans sa nouvelle démarche, la fougue
qu’on lui connaît, c’est aussi une nouvelle forme de sagesse et de maturité qu’il nous donne à découvrir.